A
l’occasion du centenaire des la Révolution d’Octobre, nous reproduisons
ci-dessous un texte de 1926 où Trotsky analyse les dynamiques de la
révolution et de la contre-révolution, les forces sociales, à
l’intérieur de la classe ouvrière et du prolétariat, qui favorisent soit
la restauration, soit la révolution, soit la bureaucratisation.
Philippe Alcoy
En effet, dans « Thèses sur la révolution et la
contre-révolution », Trotsky part d’une analyse générale des
révolutions ; de la dynamique de la lutte de classes et des effets
psychologiques et dans la conscience qu’une révolution a sur les
travailleurs et les masses populaires et sur les anciennes classes
dominantes déplacées du pouvoir.
Un élément déterminant pour comprendre le renforcement des forces
contre-révolutionnaires dans la période post-révolutionnaire est
l’espoir mis dans la révolution par les masses travailleuses les moins
conscientes, éveillées à l’activité politique révolutionnaire pendant le
processus de renversement de l’ordre ancien. Ainsi, « l’espoir suscité
par une révolution est toujours exagéré. Ceci est dû à la mécanique de
la société de classes, à la situation terrible de la grande majorité des
masses populaires, au besoin objectif de susciter les plus grands
espoirs et faire appel aux plus grands efforts pour s’assurer même le
plus modeste résultat, etc. (…) Les conquêtes arrachées dans la lutte ne
correspondent pas, et par la force des choses ne peuvent correspondre
directement à l’attente des larges masses retardataires réveillées pour
la première fois au cours de la révolution. La désillusion de ces
masses, leur retour à la routine et la futilité, est partie intégrante
de la période post-révolutionnaire comme l’est le passage dans le camp
de « la loi et l’ordre » des classes ou couches de ces classes
« satisfaites » qui ont participé à la révolution ».
C’est justement sur ces dynamiques que les tendances contre-révolutionnaires peuvent s’appuyer et par lesquelles les anciennes classes dominantes reprennent confiance en elles.
Trotsky ensuite analyse ces tendances mais plus précisément sur le cas de la révolution en Union Soviétique pour comprendre sur quelles forces sociales le processus de bureaucratisation s’est appuyé.
C’est justement sur ces dynamiques que les tendances contre-révolutionnaires peuvent s’appuyer et par lesquelles les anciennes classes dominantes reprennent confiance en elles.
Trotsky ensuite analyse ces tendances mais plus précisément sur le cas de la révolution en Union Soviétique pour comprendre sur quelles forces sociales le processus de bureaucratisation s’est appuyé.
Ce texte est très important pour l’analyse de la
bureaucratisation de l’URSS et de la montée du stalinisme comme un
phénomène s’appuyant sur des forces sociales très puissantes et des
dynamiques historiques des processus révolutionnaires en général et de
la révolution prolétarienne en particulier. Face aux analyses partielles
et superficielles, visant à établir un lien de continuité entre la
révolution et le stalinisme, entre le parti léniniste et la
bureaucratisation, le texte de Trotsky montre au contraire toute la
complexité des questions politiques et des dangers posés dans la période
post-révolutionnaire.
Thèses sur la révolution et la contre-révolution
1. Dans l’Histoire, les révolutions ont toujours été suivies de
contre-révolutions. Les contre-révolutions rejettent toujours la société
en arrière, mais jamais au point de départ de la révolution. La
succession de révolutions et de contre-révolutions est le produit de
caractéristiques fondamentales de la mécanique de la société de classes,
seule société ou révolutions et contre-révolutions soient possibles.
2. La révolution est impossible sans la participation des masses.
Cette participation n’est à son tour possible que si les masses
opprimées font la relation entre leur espoir en un avenir meilleur et la
révolution. En un sens, l’espoir suscité par une révolution est
toujours exagéré. Ceci est dû à la mécanique de la société de classes, à
la situation terrible de la grande majorité des masses populaires, au
besoin objectif de susciter les plus grands espoirs et faire appel aux
plus grands efforts pour s’assurer même le plus modeste résultat, etc.
3. Mais de ces conditions même découle l’un des plus importants – et
de plus un des plus communs – facteurs de la contre-révolution. Les
conquêtes arrachées dans la lutte ne correspondent pas, et par la force
des choses ne peuvent correspondre directement à l’attente des larges
masses retardataires réveillées pour la première fois au cours de la
révolution. La désillusion de ces masses, leur retour à la routine et la
futilité, est partie intégrante de la période post-révolutionnaire
comme l’est le passage dans le camp de « la loi et l’ordre » des classes
ou couches de ces classes « satisfaites » qui ont participé à la
révolution.
4. En étroite relation avec ces mécanismes, des processus parallèles
mais différents, voire en partie opposés, surviennent dans le camp des
classes dirigeantes. Le réveil des vastes bataillons des masses
arriérées inquiète les classes dirigeantes car il modifie l’équilibre
auquel elles sont habituées, les prive de l’appui direct et de la
confiance des masses dont elles disposaient, ouvrant ainsi à la
révolution des possibilités beaucoup plus grandes que celles qu’elle est
effectivement capable d’exploiter.
5. La désillusion d’une partie considérable des masses opprimées dans
les acquis immédiats de la révolution et – en relation directe avec
ceci – le déclin de l’énergie et de l’activité révolutionnaire de classe
engendre un regain de confiance parmi les classes
contre-révolutionnaires – celles déposées mais non démantelées par la
révolution comme celles qui l’ont aidé à une certaine étape, mais ont
été rejetées dans le camp de la réaction par le développement ultérieur
de la révolution.
6. En partant du mécanisme décrit ci-dessus, et qui reflète plus ou
moins celui de toutes les révolutions précédentes, essayons d’examiner
comment ces questions s’appliquent plus concrètement au cas de la
première révolution prolétarienne victorieuse, qui va désormais vers son
dixième anniversaire.
Les effets de la guerre impérialiste d’une part, et la combinaison d’une révolution agraire petite-bourgeoise avec la prise du pouvoir par le prolétariat de l’autre, a mené les masses à la lutte révolutionnaire à une échelle jamais vue auparavant et de ce fait donné un essor sans précédent à la révolution.
7. A propos de l’ampleur de la révolution et de sa direction,
caractérisée par une fermeté unique dans l’Histoire, les vieilles
classes dirigeantes et institutions des deux formations
socio-économiques – précapitalistes et capitalistes (la monarchie et sa
bureaucratie, la noblesse et la bourgeoisie) – ont subi une défaite
politique totale qui s’est avérée plus radicale et ayant des
conséquences plus durables que jamais à cause de ce que les vieilles
classes dirigeantes, dirigées par les impérialismes étrangers, ont
cherché par la force armée à renverser la dictature du prolétariat
durant plusieurs années.
8. La vigueur avec laquelle les vieilles classes dirigeantes ont été
défaites est une garantie contre le danger d’une restauration, mais la
solidité et l’importance de celle-ci ne peuvent être correctement
évaluées qu’en conjonction avec d’autres facteurs non moins importants.
9. Contre une restauration de la monarchie et des propriétaires
fonciers, la meilleure garantie est l’intérêt matériel direct qu’a la
majorité de la paysannerie de garder pour elle les anciennes grandes
propriétés.
L’idée de Milioukov d’une restauration purement
bourgeoise-républicaine vise à neutraliser politiquement la paysannerie
et de gagner ses couches supérieures (grâce à un bloc avec les S.-R.) à
l’objectif de la restauration.
10. Il est hors de doute que durant la période 1918-1920, le
prolétariat n’a pu se maintenir au pouvoir – et donc préserver la
nationalisation des ateliers et usines – que parce qu’à ce moment la
paysannerie se battait pour conserver la terre prise aux mêmes ennemis.
La lutte pour conserver l’industrie nationalisée est bien moins
importante directement pour le paysan, jusqu’à maintenant il reçoit des
biens industriels à prix plus élevé que sous le régime bourgeois.
11. C’est sur la base de cette appréciation que Lénine écrivait en
1922 : « Nous menons la révolution démocratique-bourgeoisie plus loin
que ça n’a été fait nulle part ailleurs au monde. C’est un grand acquis,
et nulle puissance au monde ne peut nous le disputer…. Nous avons créé
l’Etat de type soviétique et avons ainsi ouvert une nouvelle ère de
l’histoire du monde, l’ère du pouvoir politique du prolétariat, en train
de remplacer celui de la bourgeoisie. Personne ne peut nous enlever
cela, bien que le type soviétique d’Etat ne recevra sa touche finale
qu’avec l’aide de l’expérience pratique de la classe ouvrière de
plusieurs pays. Mais nous n’en avons pas encore fini avec la
construction des bases de l’économie socialiste et les forces hostiles
du capitalisme moribond peuvent encore nous en empêcher ».
12. La question de la paysannerie – tant que notre révolution
demeurera isolée – restera la question centrale pour le prolétariat à
chaque étape. La victoire de la révolution et son étendue furent
déterminées par la combinaison d’une révolution prolétarienne et d’une
guerre paysanne. Le danger d’une restauration (contre-révolution) est
gouverné par la scission possible du prolétariat et de la paysannerie à
cause de son manque d’intérêt à préserver le régime socialiste de
l’industrie, du mode de coopération existant dans la sphère du commerce,
etc. Comme il a été dit, pour cette raison, la restauration
bourgeoise-républicaine de Milioukov a pour but de se différencier d’une
restauration de type monarchique-propriétaires fonciers, afin de
faciliter la scission du prolétariat et de la paysannerie.
13. La paysannerie est une classe précapitaliste (état social). Sous
le capitalisme, elle s’est transformée en classe de producteurs de biens
à petite échelle, en petite-bourgeoisie agraire. Le communisme de
guerre a étroitement comprimé les tendances petites-bourgeoises de
l’économie paysanne. La NEP a revitalisé ces tendances
petites-bourgeoises contradictoires au sein de la paysannerie, avec pour
conséquence la possibilité d’une restauration capitaliste.
14. La relation entre prix industriels et agricoles (les ciseaux)
devrait s’avérer le facteur décisif dans la question de l’attitude des
paysans vis-à-vis du capitalisme ou du socialisme. L’exportation de
produits agricoles rend les « ciseaux » intérieurs sensibles à la
pression du marché mondial.
15. Les paysans, ayant reconstitué leur économie comme celle de
producteurs privés qui achètent et vendent, ont inévitablement recréé
les conditions d’une restauration capitaliste. La base économique de
ceci est l’intérêt matériel du paysan pour un prix élevé du blé et des
prix bas pour les produits industriels.
Les éléments politiques de cette restauration sont recréés par le
capital commercial, qui restaure les relations au sein d’une paysannerie
fragmentée et dispersée, d’une part, et entre ville et campagne, de
l’autre. Avec les couches supérieures du village agissant en
intermédiaires, le commerçant organise le boycott de la ville. Cela
s’applique avant tout, naturellement, au capital commercial privé, mais
jusqu’à un certain niveau significatif, cela s’applique aussi au capital
commercial coopératif, avec ses opérateurs qui ont une longue
expérience du commerce et penchent naturellement vers le koulak.
16. La signification immédiate, économique et politique, de
l’émigration bourgeoise ou monarchiste ne vaut guère la peine d’être
mentionnée du point de vue de la restauration. C’est seulement si les
mécanismes économiques et politiques que nous avons indiqué atteignaient
leur « maturité » qu’une liaison avec les émigrés pourrait survenir,
plus particulièrement par la transformation de ces émigrés en agents et
serviteurs du capital étranger.
17. Entre des processus économiques et leur expression politique, il
peut souvent y avoir plusieurs années. Les prochaines années seront très
difficiles précisément parce que les succès de la période de
reconstruction nous ont mené au sein du système du marché mondial et par
ce fait même mis à nu l’extrême arriération de notre industrie aux yeux
du paysan. Nous ne pourrons passer cette période difficile qu’avec la
plus grande solidité politique du prolétariat, la plus intense activité
politique, et grâce à la capacité du parti prolétarien de manœuvrer de
façon décisive, ce qui nécessite l’absolue concentration de la
dictature.
18. La vie de la classe ouvrière est désormais centrée sur
l’expérience de la période de reconstruction. Les rangs du prolétariat
ont été rétablis et complétés. Son âge moyen a augmenté sensiblement par
comparaison avec les cinq premières années de la révolution.
La nouvelle étape, seulement visible dans son contour approximatif et qui menace d’augmenter le rôle économique et politique des éléments non prolétariens dans la société, n’a pas encore pénétré dans la conscience des masses prolétariennes.
19. La chose la plus dangereuse à propos du régime de parti est
précisément qu’il ignore les dangers de classe, glose à leur propos, et
combat n’importe quelle tentative d’attirer l’attention sur eux. De ce
fait, il, endort la vigilance et abaisse la combativité du prolétariat.
20. Il serait erroné d’ignorer le fait que le prolétariat
d’aujourd’hui (1926) est considérablement moins réceptif aux
perspectives révolutionnaires et aux larges généralisations qu’il ne
l’était pendant la révolution d’octobre et dans les quelques années
suivantes.
Le parti révolutionnaire ne peut pas passivement s’adapter à chaque
variation dans l’état d’esprit des masses. Mais il ne peut ignorer non
plus des changements produits par des causes historiques profondes.
21. La révolution d’octobre, à un degré plus élevé que tout autre
dans l’histoire, a suscité les plus grands espoirs et passions parmi les
masses populaires, tout d’abord les masses prolétariennes.
Après les immenses souffrances de 1917-21, les masses prolétariennes
ont considérablement amélioré leur sort. Ils tiennent à cette
amélioration, pleins d’espoir quant au développement ultérieur. Mais en
même temps leur expérience leur a montré la lenteur extrême de cette
amélioration, qui a seulement abouti maintenant à la restauration du
niveau de vie d’avant-guerre. Cette expérience est d’importance
incalculable pour les masses, particulièrement la génération ancienne.
Elles se sont développées de façon plus prudente, plus sceptique, moins
directement sensible aux mots d’ordre révolutionnaires, moins réceptive,
aux grandes généralisations. Cet état d’esprit, qui est apparu au grand
jour après les épreuves de la guerre civile et les succès de la
reconstruction économique, n’a pas été encore défait par de nouveaux
mouvements des forces de classe – cet état d’esprit constitue
l’arrière-plan politique de la vie de parti. C’est sur lui que le
bureaucratisme – comme élément de « loi et d’ordre », de
« tranquillité » – s’appuie. La tentative de l’opposition de poser de
nouvelles questions devant le parti s’est justement heurtée à cet état
d’esprit.
22. La vieille génération de la classe ouvrière, celle qui a fait
deux révolutions, ou au moins la dernière, commençant par 1917, est
maintenant nerveuse, épuisée, et, dans une large mesure, craint toute
convulsion liée à la perspective de la guerre, du désordre, de la
famine, des épidémies, et ainsi de suite.
23. Tout un tapage est fait à propos de la théorie de la révolution
permanente précisément afin d’exploiter la psychologie d’une fraction
considérable des ouvriers, qui ne sont pas du tout des carriéristes,
mais qui ont pris du poids, fondé une famille. La version de la théorie
qui est utilisée n’est naturellement pas liée aux vieux conflits, depuis
longtemps relégués aux archives, mais cela soulève simplement le
phantasme de nouvelles convulsions – « invasions héroïques », violations
de « la loi et l’ordre », menace des réalisations de la période de
reconstruction, d’une nouvelle période de grands efforts et de
sacrifices. La fabrication d’un procès à propos de la révolution
permanente est, essentiellement, une spéculation sur l’état d’esprit de
la fraction de la classe ouvrière, y compris des membres du parti, qui
est devenue suffisante, a pris du poids, et est devenue
semi-conservatrice.
24. La jeune génération, celle arrivant maintenant à la maturité,
manque d’expérience de la lutte de classe et de la trempe
révolutionnaire nécessaire. Elle n’examine pas les questions en soi,
ainsi que la génération précédente, mais tombe immédiatement dans
l’environnement d’un parti et d’institutions gouvernementales
puissantes, de l’autorité, de la discipline, etc... Pour l’instant ceci
rend plus difficile que la jeune génération ait un rôle indépendant. La
question de l’orientation correcte de la jeune génération du parti et
de la classe ouvrière en acquiert une importance colossale.
25. En parallèle avec les processus indiqués ci-dessus, il y a eu une
croissance extrême du rôle joué dans le parti et l’appareil d’Etat par
une catégorie spéciale des vieux bolchéviks, membres ou militants
actifs du parti durant la période de 1905 ; durant la période de la
réaction ils ont quitté le parti, se sont adaptés au régime bourgeois,
et occupé une position plus ou moins importante ; ils étaient
défensistes, comme toute l’intelligentsia bourgeoise, et, comme
celle-ci, ont été propulsés en avant lors de la révolution de février
(ce dont ils ne rêvaient même pas au début de la guerre) ; ils étaient
des adversaires résolus du programme léniniste et de la révolution
d’octobre ; mais ils sont retournés au parti après que la victoire ait
été acquise ou après la stabilisation du nouveau régime, au moment où
l’intelligentsia bourgeoise a arrêté son sabotage. Ces éléments... sont,
naturellement, des éléments du type conservateur. Ils sont généralement
en faveur de la stabilisation, et généralement contre toute opposition.
L’éducation de la jeunesse du parti est en grande partie entre leurs
mains.
Telle est la combinaison des circonstances qui dans la période
récente du développement du parti a déterminé le changement de la
direction du parti et le tournant de sa politique vers la droite.
26. L’adoption officielle de la théorie de "Socialisme dans un seul
pays" est la sanction théorique des tournants qui ont déjà eu lieu, et
la première rupture ouverte avec la tradition marxiste.
27. Les éléments militant pour la restauration bourgeoise résident
dans : a) la situation de la paysannerie, qui ne veut pas le retour des
propriétaires mais n’est pas intéressées matériellement au socialisme
(d’où l’importance de nos liens politiques avec les paysans pauvres) ;
b) l’état d’esprit de couches considérables de la classe ouvrière,
l’abaissement de l’énergie révolutionnaire, la fatigue de la génération
plus ancienne, la croissance du poids spécifique des éléments
conservateurs.
28. Les éléments militant contre la restauration sont les suivants :
a) la crainte de la part du moujik que le propriétaire ne revienne avec
le capitaliste, juste comme il est parti avec le capitaliste ; b) le
fait que le pouvoir et les moyens de production les plus importants
demeurent actuellement dans les mains de l’Etat ouvrier, bien qu’avec
des déformations extrêmes ; c) le fait que la direction de l’Etat
demeure actuellement dans les mains du parti communiste, bien qu’il s’y
réfracte le mouvement moléculaire des forces de classe et les
changements d’état d’esprit politique.
De ce qui a été dit s’ensuit que ce serait une déformation brutale de
la réalité de parler de Thermidor comme d’un fait accompli. Les choses
n’ont pas été plus loin qu’au niveau de quelques répétitions dans le
parti et à la pose de quelques fondations théoriques. L’appareil
matériel du pouvoir ne s’est pas rendu à une autre classe.
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