9.3.20

Bailarina…


J’ai fait un rêve dont les personnages étaient sortis tout droit de mon enfance. Mais pas enfants, grandis. Avec des problèmes d’adultes. Avec de maigres joies d’adulte aussi. Problèmes d’adultères. J’ai décidé de mentir. Il n’y a pas de preuves de toutes manières. Mon témoignage ce sont des lettres muettes. Or, c’est vrai. Photographiquement vrai. Pas moins que moi l’avons ressenti. Paris est une ville peuplée de gens des horizons. Des gens de soleil ne l’ayant depuis longtemps pas vu. Ou très rarement. Un mouvement d’aller sans retour en sachant que le tout fait une boucle, et que l’on revient au début en allant de l’avant, changé. J’ai décidé de mentir car dans mon rêve il y avait trop de réalité pour être agréable. Un cauchemar que j’ai construit de toutes pièces. Avec des gens que j’ai trop croisés le lendemain lors d’une veille qui ne prévoyait rien. La mémoire est traîtresse, je m’en souviens. Des rêves on ne garde que des réveils cauchemardesques…     

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