Il y a quelques années à Novi Sad, Serbie. « Smrt kapitalizmu » crie un
mur désespéré dans une rue quelconque au son de la flûte d’un retraité
qui en joue pour sa survie. Le capitalisme c’est la mort. Pas besoin
d’une lettre fleuve pour le résumer. Danubienne. Petits boulots. Un
autre mur vante les gloires d’un nationalisme délavé. Blanchi. Mort au
capitalisme. Sur un triste mais imposant mur Coca-Cola nous parle de
bonheur. Immanquable. Soit heureux. Boit bonheur. Travailleur piétiné,
boit Coca-Cola. Chez-toi. Une ville silencieuse qui danse au rythme
d’une flûte à la retraite d’un capitalisme aux yeux morts…
(Voir l'album photo associé ici)
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