16.5.11

Nous sommes tous des femmes de ménage du Sofitel de NY!



Aussi bien la presse que les responsables du PS parlent de "l'humiliation" que la justice américaine est en train de faire subir au pauvre Dominique Strauss-Kahn: menottes, images tournées à la TV, pas de traitement de faveur en prison (oh, mais c'est pas possible… C'est le directeur du FMI quand même!). Jack Lang a dit même au JT de 20h de France 2 (du 16/5) que peut-être les américains ont envie de « se payer un français »; Valls a déclaré qu'il "avait eu les larmes aux yeux" en voyant DSK menotté; Martine Aubry est "bouleversée". Ségolène Royale, pour montrer comment elle est sensible aux souffrances des femmes dans cette société affreusement machiste a envoyé hier une forte pensée à... la femme de DSK! 

Tout ce scandale parce que le "favori des sondages" pour 2012, pour une affaire "invraisemblable", ne serait pas en mesure de se présenter à l'élection. On parle même de complot! Eh oui, une simple femme de ménage ne pourrait pas tenter les désirs charnels du grand directeur du FMI, institution qui est en train de "sauver le monde" de la catastrophe financière. Surement il s'agit d'une femme de moralité douteuse qui pour quelques dollars, payées par un parti français concurrent (les fascistes du FN?), a séduit, endormi, griffé, volé, et puis remis dans la chambre, le portable à celui qui allait être notre président!

Plus sérieusement, il faut souligner le mépris envers cette travailleuse de la part de la presse française et des dirigeants du PS. D'ailleurs, il n’y a aucun doute que les chers (dans tous les sens du terme) avocats de DSK vont tout faire pour trouver dans la vie personnelle de cette femme quelque chose qui la décrédibilise (des affaires de drogue, sensualité trop développée, de lourdes dettes…). Et pour cela ils auront tous les moyens à leur disposition car ils défendent une des personnes les plus puissantes du monde. Même si DSK est coupable il semble que ce ne sera pas facile pour cette salariée de le démontrer. C’est pour cela que quand J. Lang demande à la justice américaine plus « d’équité pour DSK » on ne sait pas si rigoler ou si s’indigner contre cette hypocrisie pathétique.

Cependant, aujourd'hui tout semble aller dans le sens de la version de la femme de ménage, même si en France ce qu'importe c'est seulement DSK et les élections de 2012. D’ailleurs, il nous cassent les pieds avec ces histoires de lutte contre le port du voile et de la burqa "en défense des droits des femmes", mais maintenant, quand un haut représentant politique de la bourgeoisie est soupçonné d'avoir voulu « montrer ce qui est un homme » à une femme de ménage, on envoie la défense des droits des femmes au diable et ce qui prime c'est « la présomption d'innocence »! On peut aussi remarquer en passant, bien que cela mériterait une analyse bien plus fine, que dans ce cas on voit encore une fois comment face à une plainte d’agression sexuelle faite par une femme, il y a toujours un reflexe de soupçonner celle-ci, la « présomption d’innocence » est plus forte dans ces cas. Plus encore quand il s’agit d’une travailleuse qui accuse un dirigeant puissant d’une institution internationale comme le FMI.

Pour ma part, dans l’état des choses la seule présomption que j'ai c'est la "présomption de victime" pour l'employée de l'hôtel jusqu'à ce qu'on démontre que DSK est innocent. Enfin, je me souviens d'avoir lu un tag intéressant au moment du crash de l'avion du président polonais en 2010: alors que toute la clique politique mondiale rendait hommage au réactionnaire Kaczynski, le tag disait "Nous sommes tous des pilotes polonais"! Maintenant nous pourrions dire: "Nous sommes tous des femmes de ménage du Sofitel de NY"!

14 commentaires:

  1. Je suis jaloux de l'impartialité et de la réactivité de ces yankees. Même quand le plaignant est modeste et d’origine étrangère. Le PS et autres prétendants à gérer les affaires de La France ont de la matière judiciaire de quoi alimenter leurs programmes électoraux. Qu’o n’attendent pas encore des décennies pour se mettre à niveau…

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  2. PIRE QUE L'HYPERSEXUALITE, LA SATYRIASIS BESTIALE.

    Tristane Banon, nièce d'Anne Sinclair, qui a vécu une tentative de viol, où DSK tentait de lui enlever son pantalon après lui avoir mis sa poitrine à l'air, disait que DSK ressemblait à un "singe en rut" avec la bouche écumante et qui répétait plusieurs fois "je vous fais peur." Ces signes sont ceux de la satyriasis bestiale.

    On a la droit d'être malade mais dans ce cas ce n'est pas une maladie de la perversion, mais une atteinte physiologique qui affecte des érections extrêmement douloureuses qui modifient la chimie du cerveau que la personne ne peut maîtriser . Ce qui expliquerait que l'entourage ne s'en rend pas compte.

    C'est une exacerbation maladive du désir sexuel chez l'homme. On parle également d'aphrodisie ou d'exagération du désir sexuel chez l'homme. Pour certains spécialistes en psychiatrie ce comportement fait partie des paraphilies, terme qui caractérise les altérations chimiques sexuelles tels que la bestialité, l'exhibitionnisme, le fétichisme, le travestisme, le sadomasochisme, le voyeurisme, le frotterisme.



    Le Satyriasis est une névrose exclusivement propre au sexe masculin, et se caractérise par une érection presque constante , des éjaculations répétées et par une ardeur génésique excessive s’accompagnant souvent d’hallucinations et du délire
    Cette affection est pour les hommes ce que la nymphomanie est pour les femmes et reconnaît pour causes presque toutes celles que nous avons énumérées, principalement la continence, dont l’observation du curé de Cours est un exemple frappant, l’onanisme, l’abus des aphrodisiaques.

    De la simple surexcitation des organes génitaux, la maladie peut s’élever au délire le plus complet, avec cet entraînement irrésistible qui domine la volonté, détruit presque toutes les autres facultés, et dont une des conséquences les plus ordinaires est le viol, non pas le viol de jeunes filles ou de femmes, mais le viol comme concept abstrait… prèconscient pour ainsi dire : le satyriaque rencontre dans les champs ou sur le chemin une femme qu’il ne connaît pas. Que cette femme soit vieille ou jeune, laide ou belle, avenante ou sans grâce, peu lui importe, c’est une femme : à sa vue, il n’est plus maître de lui, ses sens parlent et invinciblement, il se jette sur la malheureuse, la tue si elle résiste, et sur le cadavre encore chaud, consomme son crime .
    Le sSatyriasis est annoncé par des érections fréquentes, spontanées ou provoquées par la vue des femmes qui semblent entourées d’une auréole lumineuse. L’imagination est obsédée par des images lascives et un entraînement irrésistible aux plaisirs des sens. Des rêves érotiques troublent le sommeil qu’interrompent de nombreuses pollutions. Bientôt un délire tantôt tranquille, tantôt furieux, éclate, accompagné de désirs violents : pour les satisfaire tous les moyens sont bons, tous les objets sont indifférents.
    ner péniblement la rétine : l’oreille est déchirée par le plus léger bruit, ou frappée par les sons les plus harmonieux.
    Les organes sexuels sont d’une sensibilité telle, que le moindre contact excite des mouvements convulsifs et détermine l’émission de la liqueur séminale.
    Puis rapidement les symptômes augmentent d’intensité :

    À ces paroxysmes dont on ne peut fixer la durée succède une véritable période de collapsus durant laquelle la raison reprenant son empire, le malade est triste, mélancolique, honteux de ses excès, et il n’est pas rare de le voir chercher dans une mort volontaire un terme aux tortures physiques et morales auxquelles il est en proie.

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  3. Selon la définition le Donjuanisme est une maladie "Conduites pathologiques et société" De Michel Pouquet.

    Ces hommes doivent en permanence se convaincre qu'ils sont capables de susciter de l'intérêt, voire de l'amour, chez les femmes.Le donjuanisme est une pathologie où les hommes ne pensent pas avoir de problèmes à ce niveau ils pensent être des surhommes quand on les entend parler. Ils flirtent avec leur libido pour flatter leur ego .En fait, ce n'est pas réellement les femmes qu'ils désirent séduire, c'est La Femme par excellence, c'est-à-dire leur mère.En fait ils n'aiment pas les femmes dans leur réalité.

    La mère est à l'origine des futurs comportements de son fils! et des ses enfants en général...Lorsque l’homme est en couple, il oeuvre en terrain colonial et s’il recherche d’autres conquêtes, c’est parce que son territoire ne lui suffit plus. C’est un peu comme le fonctionnement du chat, c’est un vagabond pour être toujours dans les rues mais il revient toujours au foyer pour le conford. C’est très péjoratif comme comparaison mais si on y regarde de plus prêt, à quoi sert la compagne si ce n’est que pour faire office de bonne

    Ces gentils petits garçons sont devenus des véritables "connards sexuels", arrogants et violents.
    Il faut se mettre à la place de la compagne qui passe son temps à se morfondre parce qu’elle ne sait pas comment ça va finir et un accident est si vite arrivé sans parler des maladies sexuellement transmissibles.
    Ils ont souffert le plus souvent, leur mère ne leur a pas vraiment fait sentir l'amour qu'elle leur portait. Il y a un manque d'intérêt de leur mère à leur égard dans leur petite enfance, et ils basent par la suite leurs relations avec les femmes sur ce manque qu'ils cherchent à combler, tout en cherchant parfois à prendre une sorte de revanche sur la gent féminine.
    La grande illusion des femmes c'est de croire pouvoir le changer.

    Et puisque chaque femme représente la mère dans l'inconscient de ces hommes il arrive qu'ils ne puissent pas avoir une sexualité normale



    Le Donjuan est un homme pathologique ce sont des malades il faut les fuir voir même les oublier le plus rapidement faute de les soigner..
    Les épouses sont parfois complices pour conserver leur" hight performer".
    Des années plus tard, en juin 2006, Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair – mariés depuis 1991 – accordent un entretien croisé au magazine L'Express. L'ancienne journaliste, à qui le magazine demande si elle souffre de la réputation de séducteur de son mari, répond : "Non ! J'en suis plutôt fière ! C'est important de séduire pour un homme politique."

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  4. LES PERVERS NARCISSIQUES SONT LEGIONS.

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    L'autre n'a d'existence que dans la mesure où il se maintient dans la position de double qui lui est assignée. Il s'agit d'annihiler, de nier toute différence. L'agresseur établit cette relation d'influence pour son propre bénéfice et au détriment des intérêts de l'autre. La relation à l'autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers. A chaque fois que le pervers narcissique exprime consciemment des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse pas le satisfaire : soit la demande dépasse les capacités de l'autre et le pervers en profite pour pointer son impuissance, soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était. (Marie-France Hirogoyen, "Le Harcèlement Moral", page 115).
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    Lors de la phase d'emprise, l'action du pervers narcissique sur sa victime était essentiellement d'inhiber sa pensée. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d'injonction. Si l'autre a suffisamment de défenses perverses pour jouer le jeu de la surenchère, il se met en place une lutte perverse qui ne se terminera que par la reddition du moins pervers des deux. Le pervers essaie de pousser sa victime à agir contre lui pour ensuite la dénoncer comme «mauvaise». Ce qui importe, c'est que la victime paraisse responsable de ce qui lui arrive. (Marie-France Hirogoyen, "Le Harcèlement Moral", page 122).

    L'originalité et le malheur du narcissisme pathologique viennent de ce que ce narcissisme exacerbé est construit sur un vide. Il en vient à haïr et à détruire ce qu'il aime et recherche intensément.

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    Le problème du pervers narcissique est de remédier à son vide. Pour ne pas avoir à affronter ce vide (ce qui serait sa guérison), le Narcisse se projette dans son contraire. Il devient pervers au sens premier du terme : il se détourne de son vide (alors que le non-pervers affronte ce vide). D'où son amour et sa haine pour une personnalité maternelle, la figure la plus explicite de la vie interne. Le Narcisse a besoin de la chair et de la substance de l'autre pour se remplir. Mais il est incapable de se nourrir de cette substance charnelle, car il ne dispose même pas d'un début de substance qui lui permettrait d'accueillir, d'accrocher et de faire sienne la substance de l'autre. Cette substance devient son dangereux ennemi, parce qu'elle le révèle vide à lui-même. Les pervers narcissiques ressentent une envie très intense à l'égard de ceux qui semblent posséder les choses qu'ils n'ont pas ou qui simplement tirent plaisir de leur vie. L'appropriation peut être sociale, par exemple séduire un partenaire qui vous introduit dans un milieu social que l'on envie : haute bourgeoisie, milieu intellectuel ou artistique... Le bénéfice de cette opération est de posséder un partenaire qui permet d'accéder au pouvoir. Ils s'attaquent ensuite à l'estime de soi, à la confiance en soi chez l'autre, pour augmenter leur propre valeur. Ils s'approprient le narcissisme de l'autre. (Marie-France Hirogoyen, "Le Harcèlement Moral", page 132).

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  5. CONFLIT AVEC LE REEL ET LA BANALISATION DU MALC
    "Ce n'est pas Cosette qui commande" "Troussage de domestique" "Dans un viol il n'y a a pas mort d'homme".

    Principe de réalité. Le pervers narcissique ne s'intéresse pas à la réalité, mais au pur jeu des signes linguistiques. La loi est celle de son désir, dans l'instant.

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    Le pervers narcissique, nous l'avons dit, aime la controverse. Il est capable de soutenir un point de vue un jour et de défendre les idées inverses le lendemain, juste pour faire rebondir la discussion ou, délibérément, pour choquer. (Marie-France Hirogoyen, "Le Harcèlement Moral", page 108).

    La linguistique moderne qui expulse le référent semble lui donner tous les droits. Cela permet tous les dénis, les refus de voir (dans les textes historiques ou mythiques) les victimes, les massacres, les génocides et les boucs émissaires.

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    On va partout répétant que le premier devoir du critique est de respecter la signification des textes. Peut-on soutenir ce principe jusqu'au bout devant la «littérature» d'un Guillaume de Machaut ? Une autre lubie contemporaine fait piètre figure à la lumière de Guillaume de Machaut, ou plutôt de la lecture que nous en donnons tous, sans hésiter, et c'est la façon désinvolte dont nos critiques littéraires congédient désormais ce qu'ils appellent le «référent». Dans le jargon linguistique de notre époque, le réfèrent c'est la chose même dont un texte entend parler, à savoir ici le massacre des juifs perçus comme responsables de l'empoisonnement des chrétiens. Depuis une vingtaine d'années on nous répète que le réfèrent est à peu près inaccessible. Peu importe d'ailleurs que nous soyons ou ne soyons pas capables d'y accéder ; le souci naïf du réfèrent ne peut qu'entraver, paraît-il, l'étude modernissime de la textualité. Seuls comptent désormais les rapports toujours équivoques et glissants du langage avec lui-même. (René Girard, "Le bouc émissaire", page 18).

    Cette disparition contemporaine du réel profite au pervers et favorise la "banalisation du mal".

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  6. EMPLOI DU PARADOXE POUR CONFORTER LE DENI DE LA FEMME.

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    Emploi du paradoxe : En bloquant la communication par des messages paradoxaux, le pervers narcissique place le sujet dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu'il ne comprend pas la situation. Il s'épuise à trouver des solutions, lesquelles sont de toute façon inadaptées et, quelle que soit sa résistance, ne peut éviter l'émergence de l'angoisse ou de la dépression. (Marie-France Hirogoyen, "Le Harcèlement Moral", "La communication perverse", page 111).

    Le pervers narcissique se distingue du pervers sexuel par le lieu du déni.

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    Dans le cas des pervers sexuels, il y a un déni du sexe de la femme. Les pervers narcissiques, eux, dénient la femme tout entière en tant qu'individu. Ils prennent plaisir à toutes les plaisanteries qui tournent la femme en dérision. Cela peut être encouragé par la complaisance des témoins : Lors d'un talk-show sur la chaîne américaine NBC, un jeune couple devait débattre en public du problème suivant : «Il ne me supporte pas parce que je ne suis pas un top model.» Le jeune homme expliquait que sa petite amie - la mère de son enfant - n'était pas comme il l'aurait souhaitée : mince, sexy, que ses dents et ses seins étaient imparfaits, et que donc elle n'était pas désirable. Son modèle de référence était Cindy Crawford. Il se montra tellement méprisant que sa femme fondit en larmes. Il n'eut pas alors la moindre émotion, pas un mouvement vers elle. (Marie-France Hirogoyen, "Le Harcèlement Moral", page 106).

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  7. DE LA SEDUCTION PERVERSE

    Le pervers narcissique pratique la confusion des limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, les attribue à son soi grandiose, pour pallier à sa faiblesse du Moi. Ces qualités appropriées, il les dénie à leur véritable possesseur. La séduction est un aspect crucial de cette stratégie.

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    La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l'autre. Cette séduction est narcissique : il s'agit de chercher dans l'autre l'unique objet de sa fascination, à savoir l'image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre. Pour J. Baudrillard, la séduction conjure la réalité et manipule les apparences. Elle n'est pas énergie, elle est de l'ordre des signes et des rituels et de leur usage maléfique. La séduction narcissique rend confus, efface les limites de ce qui est soi et de ce qui est autre. On n'est pas là dans le registre de l'aliénation - comme dans l'idéalisation amoureuse où, pour maintenir la passion, on se refuse à voir les défauts ou les défaillances de l'autre -, mais dans le registre de l'incorporation dans le but de détruire. La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité. (Marie-France Hirogoyen, Le Harcèlement Moral, page 94).

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  8. LA PERVERSION NARCISSIQUE EST UNE PATHOLOGIE

    Un pervers narcissique ne se construit qu'en assouvissant ses pulsions destructrices. (Marie-France Hirogoyen, "Le Harcèlement Moral", page 125)".

    Le pervers narcissique (terme du psychanalyste Paul-Claude Racamier) est la personnalité qu'Otto Kernberg décrit sous le terme de narcissisme pathologique.

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    Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu'ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu'ils refusent de percevoir. Ils «ne font pas exprès» de faire mal, ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister. Ils ont eux-mêmes été blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir ainsi en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d'autrui. ("Le Harcèlement Moral", page 126).

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  9. APPRENDRE A IDENTIFIER LES PERVERS NARCISSIQUES
    QUI SONT TOUS INQUIETANTS ET DANGEREUXS.

    Signe n°1 : le pervers sexuel est narcissique

    Le pervers sexuel est centré sur lui-même. "Par définition tous les pervers sont narcissiques", estime le Dr Gérard Lopez, psychiatre. "Pour les pervers, rien ne compte qu'eux-mêmes et leur désir. L'autre n'a de réalité que s'il peut être utilisé pour assouvir ce désir."
    De fait, pour le pervers sexuel, le ou la partenaire (les hommes sont plus nombreux à présenter ce type de profil) n'est qu'un moyen d'accéder à la jubilation. "C'est le seul affect qu'il connaisse, car il est incapable d'éprouver des sentiments pour autrui.", souligne le psychiatre.

    Signe n°2 : le pervers fantasme sur des objets

    Des fantasmes centrés ou autour d’objets particuliers peuvent être le signe d’une perversion sexuelle au sens médical du terme. "Les perversions sexuelles ou 'paraphilies' qui est la dénomination employée aujourd'hui peuvent être nombreuses dans ce domaine", souligne le Dr Gérard Lopez, psychiatre. "Par exemple, le fétichiste centré sur les chaussures à talons n'atteindra l'excitation sexuelle que si sa partenaire porte des chaussures à talons." Mais bien sûr d'autres objets peuvent être pris pour fétiche : les sous-vêtements, certains tissus au toucher particulier comme la soie, la fourrure, le cuir ou le latex par exemple.

    Signe n°3 : le pervers n’a de plaisir que dans certaines circonstances

    "Les perversions sexuelles, ce qu’on appelle aujourd’hui "les paraphilies" ne sont par forcément associées à des objets", explique le Dr Gérard Lopez, psychiatre. Ainsi certaines circonstances peuvent servir de scenarii pervers : l'exhibition, la souffrance que l'on se fait infliger (masochisme) ou que l'on inflige (sadisme), le fait de se frotter à une personne dans les transports en commun, le voyeurisme, la zoophilie ou la pédophilie en sont d'autres exemples.
    En 1886, un psychiatre allemand, Richard von Krafft-Ebing a publié pour la première fois un ouvrage recensant toutes les perversions sexuelles, intitulé Psychopathia sexualis, Etude médico-légale.
    Evolution des moeurs oblige : L'onanisme et l'homosexualité y étaient alors répertoriés comme telles… ce qui n'est bien sûr plus le cas aujourd'hui !



    Tous les pervers sexuels sont-ils dangereux ?

    Selon sa perversion, un pervers peut s’en prendre à un enfant, utiliser la force, être violent. Le risque toujours présent avec un pervers, c'est aussi d'en tomber amoureux(se) car le sentiment ne sera jamais réciproque. "Son mode de fonctionnement en couple, c'est : "Tu es ma chose, je t'utilise à ma guise". Et pour parvenir à ses fins, tous les moyens sont bons", souligne le Dr Gérard Lopez, psychiatre. "Si sa partenaire n'entre pas dans le "jeu" (les pervers hommes sont nettement plus nombreux, ndrl), dans le meilleur des cas il ira voir ailleurs, paiera des prostituées, mais il cherchera aussi à embrouiller, fasciner, manipuler, et le cas échéant peut même devenir violent."
    Dans son ouvrage, Gérard Lopez compare les pervers à des vampires qui hypnotisent leurs victimes, les tiennent à leur merci pour mieux se nourrir d'elle.

    On songe à quelqu'un qui s'est fait attraper à New Yor k.

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  10. NIER SUBTILEMENT LE DESIR DE L'AUTRE.

    Le pervers nie le désir de sa/son partenaire

    "Pour un pervers, le sexe de l'autre n'existe pas, il est remplacé par un objet ou un but pervers (chaussure, sous-vêtements, souffrance...), par conséquent, le partenaire n'existe pas en tant que personne, il est juste considéré comme moyen de parvenir à ses fins et sera utilisé comme tel", explique de Dr Gérard Lopez, psychiatre.
    Autrement dit, si l'homme dont vous êtes en train de tomber amoureuse vous réclame à chaque fois le même scénario lors de vos ébats amoureux et que vous ne parvenez pas à le faire dévier d'un pouce, s'il reste sourd à vos demandes, il est possible que vous ayez affaire à un pervers sexuel. Et mieux vaut fuir !

    François Mitterrand était narcissique ; il fixait la nuque des femmes et caressait leur cheveux.
    Il disait aussi des femmes "Il faut les baiser toutes."

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  11. CES MACHOS CONS DE L'OMBRE AVANCENT MASQUES
    Christine Castelain-Meunier : "Les nouveaux machos avancent masqués"
    Qu'est-ce qu'un macho ? Christine Castelain-Meunier Le macho est un homme avec un double visage. D'une part sa vraie personnalité, enfouie, d'autre part les stéréotypes du masculin, sur lesquels il se modèle.





    * La place des hommes, par Christine Castelain-Meunier, PUF, 192 pages, 20 € Consulter les libraires



    Quels sont donc ces fameux stéréotypes ?
    D'abord, "l'honneur", qu'il convoque à tout bout de champ. "L'honneur", pour un macho, ça signifie : ne pas être sensible, ne pas avoir peur, être supérieur à la femme. Donc, en pratique : à la maison, le macho juge qu'il s'abaisse s'il partage des tâches domestiques comme la cuisine ou les soins aux enfants. En amour, l'idéal du macho est de séduire une femme et d'en profiter, sans souci de partage dans le couple et surtout sans s'attacher. Sa performance sexuelle s'entend uniquement du point de vue des critères masculins (la taille, l'endurance), et non des critères féminins (les préliminaires, l'attention pour l'autre...).

    Comment devient-on macho ?
    D'abord par l'éducation. Comprenez que cela fait à peine une génération que les comportements masculins commencent à changer. Il y a donc forcément encore beaucoup de transmission en jeu. Même si on ne demande plus systématiquement à la petite fille de débarrasser, il y a des choses qui perdurent encore dans la manière d'expliquer aux enfants les différences entre masculin et féminin.Ensuite, certains hommes deviennent machos justement parce que la société change. Il y a des différences entre les générations qui sont gigantesques. Certes, le changement n'aboutit pas encore à l'égalité parfaite, mais les bases sont en train de bouger. Du coup, certains hommes, angoissés par la perte de leurs repères, se rassurent en revenant aux modèles d'autrefois.

    Certains hommes seraient machos justement parce le monde bouge… Plutôt paradoxal, non ?
    Dès qu'un individu a du mal à trouver sa place, à se faire respecter, il a envie de se réaffirmer en renvoyant aux autres des signes indiscutables de virilité : violence, appartenance à une bande, sexualité conquérante… Dans une société où tout devient si flou, croire à nouveau en des rôles différenciés permet à un homme fragile de retrouver des repères. Le macho sait ce qu'il a à faire. Il sait que s'il est "un homme, un vrai", il regarde le foot, il va au boulot, il drague des filles, il peut, - et même il doit !, boire de la bière avec des potes… Ces rituels sont bien identifiés, et le machisme a encore de beaux jours devant lui.

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  12. CES CROYANTS QUI NOUS GOUVERNENT.
    On se demande si notre monde est entre de bonnes mains?

    Dans un ouvrage qui avait fait sensation dans la fin des années 70, « Ces malades qui nous gouvernent », Dr Pierre Rentchnick et Pierre Accoce analysaient dans le détail les pathologies qui ont miné la vie des grands dirigeants contemporains. .

    En 1991, Dr Pierre Rentchnick et Pierre Accoce lançaient un nouvel opus dans lequel étaient mises à nu les maladies dont souffraient les dirigeants d’états moins importants : l’ Ayatollah iranien Khomeiny, le guide de la nation libyenne Mouammar Kadhafi, le dictateur roumain Nicolae Ceausescu, l’algérien Houari Boumediene, l’israélienne Golda Meyer ou le malien Sékou Touré.

    Tous ces dirigeants politiques ont subi des malaises pathologiques qui ont eu des répercussions plus ou moins grandes sur la marche du monde ou du moins sur la marche de leur pays et des pays voisins.

    Et voilà que en janvier 2006, parait « Ces croyants qui nous gouvernent » dans lequel les quatre auteurs, chacun ayant choisi l’homme politique qui relève de sa sphère de compétence ou de connaissance, nous dévoilent le cheminement spirituel de quatre dirigeants parmi les plus puissant du monde.

    On retrouve dans la partie réservée à George W. Bush que la foi l’aurait sauvé de l’alcoolisme mais que l’actuel président américain, malgré une jeunesse assez mouvementée, a été depuis très longtemps plongé dans une ambiance religieuse. C’est ainsi qu’enfin de compte George W. Bush croit fermement qu’il est investi d’une mission divine, ce qui l’absout – croit-il – de rendre des compte de son action.

    Pour Tony Blair, il faut retenir que l’influence de la religion est très présente dans sa construction intellectuelle. Lors d’un entretien avec le nouveau premier ministre britannique, Matthew d’Ancono, aujourd’hui directeur adjoint à la rédaction du Sunday Telegraph se déclare impressionné par « son érudition exégétique et sa passion intellectuelle et même religieuse ». Bien que maniant avec beaucoup de prudence l’argument religieux, Tony Blair n’hésite à s’en servir à tel point que son conseiller en communication le fameux Alastair Cambell a dû intervenir lors d’une conférence de presse pour empêcher Tony Blair de répondre à une questions sur sa proximité religieuse avec le président américain.

    Plus anecdotique est l’approche religieuse de Vladimir Poutine, le cynique dirigeant russe, formé à l’école du KGB soviétique. Il aurait rencontré Dieu qui se serait révélé à lui sous la forme d’une croix de baptême sauvée des flammes d’un incendie qui a ravagé sa datcha. Cet intérêt de Poutine pour la religion relève bien plus de la manœuvre politique que la spiritualité. Il a pu ainsi gagner et la confiance d’une partie de l’électorat russe et celle du président américain qui voit en lui l’allié objectif des USA contre les forces du mal.

    La relation de Jacques Chirac avec la religion est bien plus naturelle. S’il se plie volontiers aux règles protocolaires des cérémonies religieuses officielles auxquelles il assiste, il ne le fait jamais sans une certaine raideur qui témoigne de sa gêne. Cependant, Jacques Chirac reste ouvert aux autres formes de spiritualité et aux autres civilisations, même les plus éloignées de sa propre culture.

    L’intérêt de ce livre aurait plus profond si une partie avait été réservée au cas d’autres chefs d’état, notamment des chefs d’état musulmans dont l’influence sur la marche du monde est plus que pesante et dont la foi est parfois sinon toujours très forte et surtout ostensiblement mise en évidence.

    Réfences :

    CES MALADES QUI NOUS GOUVERNENT. Dr Pierre Rentchnick et Pierre Accoce. Première édition : Editeur : Librairie Générale Française (LGF) – 1978. Suite : Editeur : Librairie Générale Française (LGF) – 1991.

    CES CROYANTS QUI NOUS GOUVERNENT. Christian Roudaut, Françoise Daucé, Alexis Delahousse et Emmanuel Saint-Martin. Payot – 2006.

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  13. Quel est l'intérêt de tous ces commentaires?

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  14. POURQUOI CES COMMENTAIRES/ PARCEQUE TOUT EST LIE
    ET L'AVENIR DE L'HUMAIN EST POSE

    En effet, les psychopathes représentent 1% des femmes et 3% des hommes et tous ne sont pas des délinquants violents qui peuplent les prisons car certains sont parfaitement insérés dans la société et réussissent des carrières professionnelles ou même politiques

    La seule solution se trouve dans une analyse scientifique, médicale, psychiatrique, statistique de ce qu’est la délinquance avec cette incroyable anomalie neurologique qui pousse une partie des humains à être des monstres, des criminels sanguinaires ou d’implacables snippers sociaux…

    Les études sur la psychopathie, et les conséquences que nous en tirerons, seront décisives pour l’avenir de notre société, mais aussi, d’une façon plus globale, pour l’avenir de la planète.

    La sociopathie de certains dirigeants politiques, que ce soit dans les démocraties et à fortiori dans les totalitarismes, fait courir d’énormes risques à l’humanité, car un psychopathe qui prend le pouvoir dans un État peut causer infiniment plus de dégâts que le pire des criminels…

    En effet, les leaders psychopathes peuvent organiser, comme cela a été vérifié plusieurs fois au XXè e siècle, de véritables génocide.

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